L’orthodontie n’a pas pour unique but d’aligner les dents. Parfois les arcades dentaires supérieures et inférieures ne sont naturellement pas concordantes ce qui à long terme peut avoir des conséquences néfastes : usures dentaires prématurées, désagréments articulaires, apnées du sommeil… Il est important d’entreprendre un traitement pour corriger un décalage même si les dents paraissent relativement bien positionnées.
Cela dépend des problèmes constatés, qui demandent une prise en charge plus ou moins précoce. Le mieux est de venir consulter dès l’âge de 7-8 ans pour un premier bilan. Si aucun traitement n’est nécessaire à ce moment-là, on reconvoquera l’enfant au moment le plus opportun selon nos observations. N’attendez pas la chute de toutes les dents de lait pour venir consulter !
Il n’y a pas de limite d’âge. L’orthodontie se fait de plus en plus discrète et confortable, ce qui pousse de plus en plus d’adultes refusant de porter des bagues à franchir le cap. Le traitement orthodontique sera souvent associé à une prise en charge parodontale, prothétique et parfois associé à une chirurgie des mâchoires.
La durée moyenne d’un traitement d’interception (traitement des enfants) est de 6 mois à 1 an.
Chez l’adolescent, il faut prévoir en moyenne entre 1 an et ½ et 2 ans et ½ (le temps nécessaire à la correction des décalages sous l’action de la croissance et de nos dispositifs).
Chez l’adulte, c’est plus variable : tout dépend de la complexité du cas et des objectifs fixés.
Avant 16 ans, tout traitement, qu’il s’agisse de l’interception, du multi-bagues ou bien d’Invisalign® donne lieu à un remboursement par la sécurité sociale à hauteur de 193,5€ par semestre. Votre mutuelle vous reversera tout ou partie du reste à charge selon votre contrat. De même la consultation, le bilan orthodontique et l’année de contention sont pris en charge par la sécurité sociale et la mutuelle. Important : si votre enfant approche des 16 ans, il est important d’établir les papiers au moins la veille de son 16ème anniversaire.
Tout traitement démarré après 16 ans ne peut donner lieu à une prise en charge par la sécurité sociale (sauf en cas de chirurgie maxillo-faciale). Cependant, bon nombre de mutuelles proposent tout de même le remboursement d’une partie des frais engagés.
Pour une bonne organisation du planning, certains rdv longs (comme les rdv de poses ou de déposes) devront se dérouler en matinée ou début d’après-midi (et donc parfois en heures scolaires si l’emploi du temps ne le permet pas). Mais rassurez-vous, au cabinet, la pose se fait en une seule fois de telle sorte qu’il n’y aura pas deux cours manqués de notre fait pendant une même année scolaire.
Cela dépend de l’appareil. Des sensations de tensions et une gêne masticatoire sont à prévoir dans les jours qui suivent la pose ou la réactivation. La prise d’antalgiques au bon moment permet de solutionner le problème le temps de l’adaptation. D’autre part, des irritations des muqueuses sont à prévoir au démarrage, surtout en dispositif multi-bagues. Les tensions disparaissent complètement en quelques jours.
Les risques sont très minimes s’ils sont bien contrôlés. Une bonne analyse préliminaire puis des contrôles radiologiques permettent d’éviter des fragilités des racines (rhizalyse) et des gencives (récession gingivale). Des situations particulières, comme une canine incluse, peuvent comporter un risque pour la dent adjacente, mais cela vous sera bien exposé lors du rendez-vous de bilan..
Enfin, un mauvais brossage au cours du traitement peut entraîner une déminéralisation irréversible de l’émail qui se matérialise par des tâches. Nous ne sommes pas tous égaux vis-à-vis de l’apparition de ces tâches : d’où l’importance d’une hygiène irréprochable !
l’intervention. Les risques liés au traitement d’orthodontie sont même encore plus minimes que ceux pouvant être observés dans les traitements classiques. En effet, on ne tente aucun camouflage, les dents sont placées idéalement sur leurs bases osseuses, sans aucun compromis.
Mieux vaut anticiper pour que le suivi du traitement ne soit pas interrompu trop longtemps. Ainsi prenez contact au plus vite avec un orthodontiste de la région où vous aménagez, surtout si c’est une zone peu pourvue en spécialistes. Il est préférable si on a le choix de s’orienter vers un cabinet utilisant les mêmes techniques. Nous pourrons vous aider dans cette démarche et nous mettrons à votre disposition votre dossier complet pour une meilleure communication avec le futur praticien.
Un patient refusant de poursuivre son traitement pour une raison ou une autre pourra être libéré en signant une décharge. La contention a rarement lieu d’être dans ces cas-là puisque cela signifie que les objectifs n’ont pas été complètement atteints.